Suscribirse

Facteurs prédictifs du long COVID-19 : expérience d’un service de pneumologie en Tunisie - 12/01/23

Doi : 10.1016/j.rmra.2022.11.115 
T. Bejaoui , H. Rouis, C. Moussa, L. Bayahi, A. Khattab, I. Khouaja, I. Zendah, S. Mâalej
 Service de pneumologie pavillon 1, hôpital Abderrahmane Mami, Ariana, Tunisie 

Auteur correspondant.

Bienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.
Artículo gratuito.

Conéctese para beneficiarse!

Resumen

Introduction

Plusieurs études ont démontré que l’infection à SARS-CoV-2 pourrait être à l’origine de divers symptômes respiratoires et extra-respiratoires qui se prolongent au-delà de l’épisode aigu. Cependant, les facteurs responsables de ce fait restent de nos jours mal élucidés.

Méthodes

Étude rétrospective menée auprès des dossiers de 77 patients atteints de pneumonie COVID-19 sévère, de juillet 2021 à septembre 2021 admis au service de pneumologie 1 de l’hôpital Abderrahmane Mami–Tunisie. Les patients ont consulté pour un contrôle clinique et tomodensitométrique à j30 (T30) et à j90 (T90) après leur sortie de l’hôpital.

Résultats

Les données de suivi à T30 et T90 étaient disponibles pour respectivement 34 et 31 patients. À T30, les symptômes persistants les plus fréquents étaient l’asthénie (32,4 %) et la toux (29,4 %). À T90, la dyspnée et la toux étaient les symptômes les plus fréquemment retrouvés dans respectivement 56,4 % et 23,5 % des cas. L’évolution de ces symptômes a été marquée par une aggravation clinique dans 44,1 % des cas et une amélioration dans 20,6 % des cas. Comparativement aux patients asymptomatiques, aucun facteur prédictif de persistance des symptômes n’a été trouvé à T30. Cependant, comparativement aux patients asymptomatiques, les patients ayant des symptômes persistants à T90 avaient une consommation tabagique plus importante (p=0,006, 0,22 PA vs 14,5 PA). Les patients symptomatiques de toux et de céphalées dès l’épisode aigu avaient plus de risque de garder cette symptomatologie à T90 (p=0,024 et 0,041 respectivement). L’aggravation des symptômes entre T30 et T90 était plus corrélée au degré de l’intoxication tabagique (p=0,008, 61 PA vs 51,44 PA). Contrairement, les antécédents d’asthme (p=0,008) et l’âge avancé (p=0,016) étaient significativement corrélés à une amélioration des symptômes entre T30 et T90.

Conclusion

L’intoxication tabagique semble être, dans notre étude, un facteur prédictif important du long COVID-19 et, également, de l’aggravation des symptômes persistants. Ainsi, il est nécessaire d’insister sur le sevrage tabagique au décours d’une infection à SARS-CoV-2.

El texto completo de este artículo está disponible en PDF.

Esquema


© 2022  Publicado por Elsevier Masson SAS.
Imprimir
Exportación

    Exportación citas

  • Fichero

  • Contenido

Vol 15 - N° 1

P. 102 - janvier 2023 Regresar al número
Artículo precedente Artículo precedente
  • Profil des patients ayant le syndrome post-COVID-19
  • T. Znegui, I. Moussa, I. Sahnoun, H. Mrassi, A. Allouche, C. Ksouri, L. Douik El Gharbi
| Artículo siguiente Artículo siguiente
  • Lésions pulmonaires cavitaires post-COVID-19
  • D. Rusu